Vendredi 05 novembre dernier, une journée marquée par la sortie des tubes dans la musique congolaise qui a suscité des débats au sein de la classe politique de la République Démocratique du Congo.
Tout est parti dans les avant midi quand le rappeur Bob Elvis balance la chanson intitulée “lettre à y’a Tshitshi” où l’on voit ce rappeur congolais accuser Félix Tshisekedi Tshilombo auprès de son père suite à la situation qui prévaut au pays après le départ du sphinx de Limete, décédé le 01 février 2017 à Bruxelles.
Auteur de la chanson “Dégage” sous Joseph Kabila, Bob Elvis fait rapport à Étienne Tshisekedi que son fils Félix Tshisekedi ne fait que des promesses non réalisables depuis son avènement à la tête du pays le 24 janvier 2019.
À en croire cet artiste, le Congo est pris en otage par des accords politiques signés par Félix Tshisekedi Tshilombo.
“Y’a Tshitshi Banda okenda Mwana no Félix akoma président, wapi le peuple d’abord ba accords politiques ezwi Congo en otage”, a chanté le rappeur engagé Bob Elvis.
Plus tard dans la soirée, le groupe musical MPR ( Musique Populaire de la Révolution) balance un morceau dénommé « Nini To sali te », dans cette chanson, les deux chanteurs (Yuma & Zozo) relatent l’histoire de la République Démocratique du Congo depuis 1960 où la population croupit dans la misère alors qu’ils ont fait des études et passent tout le temps dans les églises pour chasser les démons et les liens familiaux.
“Ba loba soki Mobutu ake nionso e changer, Mobutu ake ya grave to moni te. Soki Kabila ake nionso e Bongi, akeyi mais eza kaka compliquer”, chantent ces deux artistes qui montrent en puissance.
Après la sortie de ces deux chansons, la classe politique congolaise se sent divisée où l’on voit ceux du pouvoir pas d’accord avec ces tubes et de l’opposition acclamé ces artistes pour avoir dénoncé la souffrance de la population qui étudie, prie et fait des efforts, mais sans succès.
Affaire à suivre.
D’jessy M’boma B