En 17 ans de carrière solo, Fally Ipupa a réussi son coup. Celui de s’imposer dans l’univers musical français avec notamment la réalisation des albums “urbains” dans le but de toucher un à un public plus large.
Ce pari réussi a récompensé ses efforts par une certification disque d’or décernée par le SNEP grâce à son album “Tokooos” sorti en 2017, destiné à se vendre à plus de 50.000 exemplaires sur le territoire français.
Malgré toutes ces réalisations, l’artiste ne se laisse pas emporter par la multitude de réalisations. Pour lui, obtenir de bons chiffres ne fait pas un bon artiste grand.
“Les chiffres ? C’est pour les français. Je ne fais pas de musique basée sur des chiffres. De belles chansons, de beaux clips, et je le fais pour défendre mes titres sur scène. Si l’album est bon, les gens l’achèteront. Mais je me prends pas trop la tête à cela. J’ai commencé avant les streaming”
Et d’ajouter : “Vous confondez tous en France. Vendre plus d’albums ne fait pas de vous un artiste talentueux”. Avant d’illustrer par un exemple : “Tokooos II” est meilleur que le premier “Tokooos” car j’ai développé plusieurs aspects. J’ai grandi en termes d’écriture, variété, maturité”.
À l’ère du numérique, il exprime le désir de travailler avec tout en préservant les vieux souvenirs, c’est-à-dire de produire quand même un CD. “Il y a des fans qui veulent le garder comme un souvenir”.