“Droit chemin”, le premier album de Fally Ipupa, totalise 18 ans à ce jour. Sorti le 10 juin 2006, l’opus a fait passer l’artiste d’un chanteur talentueux à une véritable star de la rumba. Ce projet, composé de 12 titres, avait lancé la carrière solo du natif de Bandal surtout il avait propulsé la nouvelle génération de la musique congolaise.
Un phénomène made in Paris en France. Un engouement qui dépasse le milieu de la rumba congolaise. Jugez plutôt, il fait l’unanimité dès sa sortie et connaît un succès fulgurant quelques mois après sa sortie dans toute l’Afrique avec plus de 85 000 exemplaires vendus. Ce phénomène, c’est l’album Droit chemin, le premier de la carrière solo de Fally Ipupa.
Cette œuvre discographique avait permis d’imposer Dicap La Merveille sur la scène de la chanson congolais face à une concurrence rude avec des grands orchestres du pays en l’occurrence Wenge BCBG de JB Mpiana, Wenge Maison mère de Werrason ou encore Quartier latin international de son mentor Koffi Olomide.
D’ailleurs, son départ de ce groupe reste encore dans les méninges de nombreux mélomanes qui s’en souviennent comme si c’était hier. La décision de Fally Ipupa de quitter le Quartier latin était difficile à prendre puisque Grand Mopao ne lui avait pas donné l’autorisation de pouvoir sortir son album.
Comme un vrai challenger, El Mara avait franchi le rubicon en signant avec le label Obouo Music du producteur ivoirien David Monsoh, connu pour avoir produit des stars telles que son guide Koffi Olomide, Molare ou encore Lino Versace.
Aujourd’hui, l’opus laisse une marque encore prégnante 18 ans plus tard. Il a mis l’artiste sur orbite. Plusieurs musicomanes considèrent le projet comme étant celui qui avait mis à l’étrier la cinquième génération de la musique congolaise. Il a permis à Fally Ipupa de se positionner dans le game et de remporter une récompense en or aux Trophées des arts afro-caribéens en tant que “Meilleur interprète masculin“.