Alors que le XIXe Sommet de la Francophonie battait son plein, rassemblant chefs d’État et artistes francophones à travers le monde, l’absence de Ferre Gola, au Festival de la Francophonie a suscité une question entre les fans de la musique congolaise.
Ce festival, vitrine culturelle de la Francophonie, se voulait un espace de partage et de célébration des talents francophones. Pourtant de Ferre Gola n’a pas manqué d’interpeller au sein de la communauté congolaise.
Alain Mabanckou, écrivain congolais reconnu et proche de l’artiste, a exprimé son avis sur cette question. Répondant à un fan sur Tiktok, il a dénoncé le caractère symbolique et parfois superficiel de ces événements. Selon lui, « Ça ne sert à rien d’y aller si on ne dénonce pas les massacres à l’Est et qu’on s’y rend pour les photos, pour jouer au nègre de service et au matalana ».
La critique d’Alain Mabanckou va au-delà de la simple absence de Ferre Gola. Elle met en lumière un problème récurrent dans les rassemblements culturels internationaux comme le Festival de la Francophonie : leur déconnexion des réalités socio-politiques des pays participants, en particulier ceux d’Afrique.
Pour rappel, plusieurs artistes dont le congolais Fally Ipupa a été parmi les prestigieux chanteurs conviés à cet événement