Lors de son récent séjour à Abidjan, l’artiste rd-congolais, Fally Ipupa, était reçu sur le plateau improvisé de l’émission “Les légendes urbaines” réalisé par les médias Français 24 et RFI.
Réagissant à la question de la présentatrice Juliette Fievet relative à l’inscription de la rumba congolaise comme patrimoine immatériel de l’UNESCO, Fally Ipupa, un des défenseurs actuels de ce style musical, relève que c’est le sacrifice d’un travail acharné qui a duré un long moment.
“C’était le jour de mon anniversaire, je revenais du Burkina Faso, j’ai vu beaucoup des personnes m’envoyer le message de cette nouvelle. C’est un plaisir car c’est un travail qui a duré depuis une belle lurette par les pères fondateurs.”, s’est exprimé le fils de maman Monique.
Pour sa part, Roga Roga, également invité à la même émission, se dit fier de cette inscription mais plaide également pour que ses acteurs soient subventionnés par cette organisation internationale.
“L’inscription de la rumba c’est une victoire. J’ai récemment écouté Janet Jackson sur un rythme rumba et tout ce que font les Nigérians aujourd’hui c’est de la rumba congolaise. Donc, je suis fier pour ça.”, a-t-il réagit.
Et d’ajouter : “Nous les acteurs de la rumba, nous avons sillonnés un peu partout dans le monde avec les moyens de bord. On n’a pas été subventionné donc aujourd’hui si la rumba est acceptée par L’UNESCO, ça veut dire, on aura des possibilités ou nous serons sponsorisés.
Pour rappel, après une année de plaidoirie, la rumba congolaise venait d’être inscrite mardi 14 Décembre dernier, pour la première fois comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO ).