Chanteur de la rumba, Ferre Gola avait réussi un exploit monumental le 24 juin dernier, en tenant son concert au stade des Martyrs de Kinshasa. Ce jour-là, les chiffres relatifs aux spectateurs sont estimés à plus de 100.000 personnes par les observateurs avertis.
Bien avant cet exploit, cette production avait connu quelques couacs pour son accompagnement. Aucun sponsor majeur ne s’était joint à l’équipe de l’artiste pour accompagner l’événement. Cela a créé une intense controverse sur les médias sociaux, mettant ainsi dans la tête des fans l’idée d’un probable « complot » contre l’artiste.
L’un des hommes forts de l’écurie de Ferre Gola, Trésor Kongolo, directeur de Marketing de l’artiste a balayé d’un revers de la main cette hypothèse dans sa récente sortie médiatique.
« Je n’aimerais pas ramener les polémiques de la scène musicale de notre pays dans cette affaire des sponsors », dit-il dès l’entrée en jeu. « En fait, nous avions entamé les préparatifs de ce concert au sein du bureau de Ferre Gola et tout allait bien. Après, une agence événementielle avait pris en charge tout ce qui concernait l’organisation de l’évènement, cassant ainsi notre élan. On l’a laissé tout faire. Cependant, après vérification au bout d’un moment, on s’était rendu compte que l’agence n’avait rien fait de concret sur le sponsoring, elle n’avait pas pu convaincre les sponsors. Pourtant, elle a travaillé dessus pendant plus ou moins 3 mois », a ajouté Trésor Kongolo.
Il explique également que lorsque l’équipe de l’artiste a repris les choses en main, elle a voulu entrer en contact avec quelques marques mais c’était tard. « …elles nous diront que c’était déjà trop tard, elles ne pourront pas nous sponsoriser étant donné que toutes les dépenses sont prévues au début de l’année ».
Pour lui, « c’est la faute à l’agence si Ferre Gola n’a pas eu des sponsors au stade des Martyrs. Car ladite agence n’a non seulement contacté ces entreprises en retard mais elle a aussi voulu renégocier les clauses que nous avions réussi à trouver lors de nos premières négociations avec les sponsors. Tout ça les avait rendus hésitants », a-t-il expliqué mettant ainsi fin à l’idée d’un boycott des sponsors dans l’accompagnement.